Vous vous souvenez avoir utilisé cette insulte enfantine pour vous justifier d’actions et de mots par toujours jolis jolis ? Aussi désuète que ce dicton, la pratique de la communication change. Pendant longtemps dans le secteur du marketing, il était coutume d’entendre : celui qui le dit, c’est celui qui l’est. Comme si les mots et les discours suffisaient à légitimer l’action d’une entreprise ou d’une marque. Dire, c’est être ? Cette vérité conversationnelle d’hier n’est plus et l’entreprise du XXe siècle non plus. Aujourd’hui, être, c’est faire. Et encore...
D’après vous, est-ce que l’on peut décemment continuer de communiquer comme on l’a fait pendant des années ? Cette question est rhétorique vous l’aurez deviné. Il nous/vous faut plus de transparence, de vérité et d’utilité.
Si à l’Agence, nous ne nous positionnons pas comme valeur d’exemple, nous sommes au cours d’un processus.
Si, si, vous avez bien lu. Nous ne sommes pas parfaits et nous ne prétendons pas l’être, mais nous nous inscrivons dans une démarche collective et une ambition d’amélioration continue. Nous pensons que l’humain et le social
sont des clés essentielles pour faire avancer le débat et surtout faire avancer les entreprises. Chez nous, les discussions sont ouvertes, les projets se co-construisent et les fonctions collaborent entre elles avec horizontalité et perspectives d’adhésion. Faire adhérer et embarquer est notre objectif. C’est pourquoi notre méthode consiste à comprendre les besoins pour se positionner sur des sujets utiles et d’intérêt. Nous cherchons à accompagner les stratégies bien en amont pour exprimer ce que sont les entreprises, pour révéler leur marque employeur, leur impact RSE et leur valeur d’attention.
Le pouvoir des messages pour une communication responsable
Après un tour d’horizon exhaustif, le constat global est un constat de surenchère dans les mots, les couleurs et les symboles. Du vert, des arbres, des certifications éco, des valeurs de responsabilité, d’éthique… Il devient difficile de faire la différence entre les labels pertinents et les autres, entre les entreprises à missions sincères et les autres, les discours teintés de responsabilité et les autres. Comment faire comprendre le bien-fondé de son message et la véracité de son action sans tomber dans le greenwashing ? Tout cela passe malgré tout par ce que l’on dit : l’écriture, les mots, les messages, l’incarnation profonde et réaliste de son action. Retenons ceux-ci :
- Légitime face aux certifications et aux réglementations
- Fondé face aux accusations de greenwashing
- Crédible face aux consommateurs et clients
- Intègre face à sa conscience personnelle (ça compte !)
- Juste face à la concurrence déloyale
- Respectueux face aux ressources mobilisées
- Loyal face à ses collaborateurs et ses partenaires
Que de beaux mots pour déployer le lexique de la responsabilité et la durabilité, car demain la communication sera obligatoirement responsable.
Le saviez-vous ?
Selon une étude réalisée par PWC (l’Institut de l’Entreprise et la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises), d’ici 2030, les entreprises « intègreront complètement la responsabilité sociale, sociétale et environnementale à tous les niveaux de leurs organisations, activités, métiers et pratiques. »
La RSE ne sera plus une caution marginale utilisée par les équipes dirigeantes, elle sera intégrée à l’ensemble des services d’une entreprise. Elle sera la nouvelle grille de lecture pour guider les orientations stratégiques globales. Un nouveau paradigme se dessine et tout le monde professionnel doit s’y préparer. Nous les premiers. Alors, communiquons vraiment !